Le plan national d’action intersyndicale à la SNCF est entré en application avec deux jours de grève, les 3 et 4 avril. Après le coup de semonce du 22 mars, la grève est exceptionnellement massive, attestant de la profondeur de la mobilisation et de l’inquiétude : ainsi, près d’un cheminot sur deux a cessé le travail, dont plus de 3/4 des conducteurs.
Au gouvernement d’en tirer toutes les conséquences en revoyant sa méthode du passage en force via les ordonnances.
L’UNSA Ferroviaire, soutenue par toute l’UNSA, n’a cessé d’argumenter et d’avancer ses propres propositions et revendications dans les discussions en cours avec le ministère des Transports.